Jean-Luc FONCK de STTELLLA sur RQC95.FM épisode 3

Publié le par Flex et Harry sur RQC 95.FM

" On m'appelle le "gros" qui chante!" Jean-Luc FONCK

 

Harry: Ca y est, il était temps, on vous retrouve sur les routes pour une nouvelle tournée intitulée « Le Prestidigitatour ». Vous serez au Marius Staquet de Mouscron le 02 février 2007, à Tournai le 28 avril 2007 pour ne citer que ces dates parmi tant d?autres. (Charleroi, Bastogne, Wellin?). Quelles surprises réservez-vous à votre public ? N?allez-vous jouer que les morceaux du nouvel album ou quand même interpréter des titres incontournables tels que « Les Tartines » ou « Torremolinos » ?

JLF: Là, c'est le dixième album, donc les concerts que l'on fait pour le moment sont  une sorte de "Best Of"...enfin de "moins pire" de ces 10 albums. Donc, pour les gens qui viennent, il y a toutes les époques. Comme c'est une nouvelle formule, rien n'est programmé, tout est joué en Live. Tout a été réarrangé pour cette tournée et nous en est très fiers parce que ça le fait vraiment bien. Le public est étonné et il y a personne qui trouve que c'est moins bien qu'avant. Si tu aimes bien STTELLLA, tu vas pas être déçu parce que l'on reprend tous les morceaux de toutes les époques. Et au niveau musical, ça joue bien, ce sont quand même de bons musiciens. Je joue même de la guitare.

Harry: Véritablement?

JLF: Oui...c'est pour ça on dit qu'il y à 3 guitares mais en fait, il y en 2 et demi. Quand tu voies la dextérité de mes camarades. Ca reste "déjanté" avec le côté "Grand Guignol".

Harry: Dites-moi, quand vous êtes sur scène. Est-ce Jean-luc FONCK ou le personnage de STTELLLA que l'on retrouve?

JFL: On m'appelle le "Gros" qui chante parce lorsque je suis sur scène, je campe toute une série de personnages. Sur scène, je suis manager de STTELLLA et "casse couilles". Ca n'a rien à voir avec l'artiste, au début du concert, celui qui chante, on ne le voit pas. On se demande où il est...il traîne peut-être dans les cafés? Ou il n'est pas encore levé?...c'est du spectacle quoi!

 

Harry: Le côté maladroit, plutôt gauche font-ils partis de votre personnage?

JLF: Ca serait épouvantable si j'étais comme ça dans la vie et pour ceux qui vivent avec moi? C'est assez magique, parce qu'il y a plein de choses improvisées...J'arrive sur scène et je commence à raconter des trucs. Ca sert à rien que je prépare... "Advienne que pourra!". C'est assez amusant, assez excitant. Je préfère ça au trucs qui sont répétés et préparés. Même si pour un spectacle comme ça, les bases doivent être répétées, que musicalement ça tienne la route, pour éviter que ce soit juste que le bordel.../...

Je peux interrompre à tout moment quand j'ai quelque chose à dire ou même quand j'ai rien à dire. Ce qui est assez magique, c'est que les gens qui jouent avec moi, eux ça leur pose aucun problème. Ca fait parti du concert, chaque musicien met son égo de côté. On fait des trucs qui nous amusent nous mais qui sont surtout censés amuser le public.

Flex: Aujourd'hui, la notoriété de Sttellla n'est plus à faire en Belgique, mais nous déplorons une faible actualité de l'autre côté de la frontière? Pourquoi nous ne vous voyons pas plus souvent  sur les scènes françaises ?

 

 

 

 

JLF: Ca vient! Mais comme je fais plein de trucs en Belgique et que je n'habite pas Paris, je suis moins disponible. Ce qu'il y a de bien en France, c'est qu'il y a un circuit parallèle dans lequel j'ai fait parti. On a quand même été avec BOUCHERIE PRODUCTION pendant 10 ans (Boîte de prod de Hadji Lazaro). Maintenant, je suis indépendant et j'ai ma propre boîte de prod. Le problème avec la France, surtout avec les médias français...tu as l'impression qu'il y à juste 20 artistes, c'est toujours les mêmes. Alors, qu'il y a tout un circuit parallèle très important dans lequel tu as des gens comme NOIR DESIR que t'as jamais vu sur TF1. Un circuit dans lequel il y a quand même du monde.

Le circuit parallèle en Belgique est déjà plus petit que celui en France. On va commencer un série que concert en France dès le printemps. On va au Québec dès le moi de novembre 2007.

Pour moi, la France, la Suisse et le Québec, c'est la cerise sur le gâteau...

Harry: Lors de notre rencontre avec Christophe ALEVEQUE, il nous disait qu'il aimé la Belgique car ce circuit "parallèle" est effectivement plus présent qu'en France.

JLF: Je l'ai rencontré sur une émission de télé... Quand il vient en Belgique, il est beaucoup plus médiatisé qu'en France. En France, il y a la notion de "Top 10"... si tu en fais parti, tout le monde te voit. Si au contraire, tu n'en fais pas parti, c'est comme si tu n'existais pas.

François HADJI LAZARO

 

 

 

 

 

 Renaud, Flex, Jean-Luck Fonck, Adeline, Julien, Jenny et Christophe

 EXCLUSIVITE !!!

LA COUQUE DE DINANT SELON JEAN-LUC FONCK

 

 

 

 

JLF:  C'est dur, ça a la couleur d'un speculoos. C'est un truc pour réparer ta maison. Il y a des gens qui achètent ça, tu ne peux pas la manger. C'est comme du contre plaqué et ça en a le goût.....Ca remplit l'estomac pendant longtemps. C'est un peu comme les oiseaux qui mangent les pierres pour la digestion. Je ne te raconte pas tout le cheminement de la couque de Dinant à l'intérieur de ton corps. A mon avis, ça doit finir pareil que c'est rentré!!!

 

 

 

 

Interview du 26/01/06 réalisée au Bar de RQC 95.FM.

Merci à Jean-Luc de s'être prêté au jeu de l'interview, merci à Adeline de Médiascène et Merci à Julien (Soundisgood) pour la prise de son.

Publié dans Interviews

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J
Sympa l'interview de Jean-Luc, continuez les gars<br /> JF
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